La
Fin |
Elle revint quelques minutes plus tard. Lyle regardait une photo, et à
la grande surprise de Parker, il pleurait.
- Ça va pas qu’est ce qui t’arrive ? - Rien. - Si, vas-y parles. - J’ai repensé à ce que tu m’as dit. Tu as raison, peut-être que j’aurai été différent, si on était restés ensemble. Je ne serai sûrement pas devenu ce que je suis devenu. - Et qu’est ce que tu es devenu ? - Un monstre. - A ce point là ? - Essayes pas de me dire le contraire, je sais que sais ce que tu penses. - Disons que tu n’es pas le grand frère idéal. Mais je pense que ça pourrai être pire. - C’est à dire ? - Tu aurais pu être le meurtrier de la mère de Sarah. - Oui et bien en attendant, je ne suis pas vierge de ce côté là. - Mais dis toi que ce n’est pas entièrement de ta faute. Parker venait de remarquer chez Lyle, une étrange marque à la base du cou. Elle s’approcha : - Qu’est ce que c’est ? - C’est une marque de naissance, mais tu dois avoir la même ? - Non. - Si, ces choses là sont héréditaires. - J’ai l’impression que tu as quelque chose en dessous. Elle passa ses doigts sur la « tâche » et remarqua qu'il y avait une masse. - Qu’est ce que c’est ? - Quoi ? - C’est comme si on t’avait placé quelque chose dessous. Il se retourna vers Parker l’air effrayé.
Parker sortait de sa chambre. La petite dormait paisiblement ce qui paraissait étonnent étant donné ce qu’elle venait de vivre. Lyle dormait sur le canapé. Il n’avait pas voulu rentrer et avait demandé à sa sœur de l’accompagner chez le médecin. Parker quant à elle se demandait ce que cela pouvait être. Si Jarod avait été là, il aurai pu les aider. Lyle se réveilla en sursaut : - Mon dieu ! - Ca va ? - Oui quelle heure il est ? - Neuf heures. - Il faut que je vois un médecin. - Oui, je vais t’accompagner. Ecoutes, on va attendre que la petite se réveille ok ? - Ok. - Tu veux boire quelque chose ? - Tu as du café. - Oui. Elle alla préparer du café. Le soleil brillait déjà haut dans le ciel. Elle repensa à Jarod, encore prisonnier au Centre. Elle se disait qu’elle devait faire quelque chose pour lui. Sarah arriva les yeux encore endormis : - Bonjour ma puce tu as bien dormi. - Oui. Elle tendit les bras à Parker qui l’attrapa aussitôt. - Est-ce que tu as faim ? - Oui. - Ah oui, est ce que tu aime les biscottes. - Qu’est ce que s’est ? Parker se demandait comment une enfant de quatre ans ne savait pas encore ce qu’étaient des biscottes. Elle réalisa alors à quel point la vie au Centre faisait rater à ces enfants les choses les plus importantes de la vie. |