La Fin

Parker était passée par le commissariat pour les informer du meurtre de Samantha. Elle s’était résignée à partir avec son frère et avait au contraire décidé de dénoncer le crime. Lyle avait été choqué de l’acte. Il avait demandé pourquoi. Le nettoyeur lui avait répondu qu’il obéissait aux ordres de Raines. L’officier de police avait tenu à placer Sarah en foyer d’accueil, mais la petite avait tant hurlé, qu’il avait décidé de la confier à Parker. Il lui avait juste demandé ses coordonnées. Elle avait repris la route avec Sarah.

En arrivant devant chez elle, elle avait peur de tomber sur Raines. Ce n’était pas Raines, mais Lyle :

- Parker, tu as ramené la petite avec toi ?

- Qu’est ce que tu fais ici ?

- Je voulais te parler de ce qui c’est passé, j’ai rien compris. Pourquoi papa à fait ça ?

- Je ne comprends pas comment tu peux l’appeler papa.

- C’est notre père.

- Bien sûr, je ne me souviens pas l’avoir vu pendant mon enfance dans son rôle de père.

Lyle ne l’écoutait plus. Il s’était dirigé vers la voiture et avait ouvert la porte pour que Sarah sorte. Parker surveillait la scène. Lyle attrapa Sarah et la porta jusqu’à Parker. Sarah ne semblait pas effrayée. Pourquoi, elle ne le savait pas :

- Viens ma puce, tu vas pouvoir te reposer maintenant.

- Tu veux un coup de main, je peux entrer ?

- Si tu veux.

Ils entrèrent dans la maison et Parker referma derrière elle :

- Sarah, tu veux boire ou manger quelque chose.

- Oui, je veux bien un peu d’eau, s’il vous plait.

Parker alla lui servir son verre. Quand elle revint, elle trouva Lyle en train de discuter avec Sarah. Elle repensa à tout ce qui c’était passé et tout à coup elle repensa à Jarod. Elle n’y avait pas pensé depuis qu’elle avait quitté Chicago. Il l’avait aidée à trouver la mère de Sarah, et il était de nouveau prisonnier au Centre. Elle fut soudain sortie de ses pensées et se retourna à nouveau vers Sarah et Lyle. Il semblait différent, presque, totalement normal. Elle pouvait penser à cet instant précis qu’il pouvait être son frère.

- Parker, cette petite à besoin de repos.

- Ça je le sais, qu’est ce que tu y connais, toi en enfant ?

- Plus que tu pourrais imaginer.

- Tiens ma puce, bois ça et ensuite tu pourras aller dormir.

- Tu veux peut-être que je vous laisse ?

- Tu ne voulais pas me parler de quelque chose ?

- Si.

- Vas-y, je t’écoute.

- J’ai vraiment l’impression d’avoir été trahi.

- Et qu’est ce que tu veux faire ?

- Je sais pas.

- Pourquoi tu as amené Jarod de ce cas là.

- Jarod, c’est une vieille histoire.

- Qu’est ce que je devrais dire. Est-ce que tu sais où ils l’on amené ?

- Non, pourquoi, qu’est ce que tu veux faire, le faire sortir ?

- Je te l’ai déjà dit, tu ne crois pas qu’il a le droit de vivre une vie comme tout le monde. On lui a pris plus de quarante ans de sa vie, on pourrai lui laisser le reste. Penses à ce que tu ressentais quand tu étais jeune chez tes parents adoptifs. Est-ce que tu as pensé ce que tu serais devenu si on avait pas été séparés, à notre naissance.

- Dans un sens, peut-être que tu as raison.

- Tu as fini ma puce ?

- Oui.

- Viens, je vais te mettre au lit.