La Fin

Quand Parker se réveilla, le lendemain, le soleil était déjà haut dans le ciel. Sarah était devant la télévision. Parker lui demanda si elle avait passé la nuit là. Elle fut gênée. Elle s’était endormie devant la télé et avait peur de se faire gronder.

- Sarah, tu es restée là toute la nuit.

- C’est pas ma faute, elle s’était mise à pleurer, je me suis endormie, je l’ai pas fait exprès.

- Ce n’est pas grave, viens ma puce.

Sarah se jeta dans ses bras.

- Je veux pas que tu me laisse tomber. Je veux pas partir.

- Mais tu ne vas pas partir, enfin pas pour l’instant. Et je ne suis pas en colère après toi.

- Q’est ce qui ce passe.

- Sarah…………… rien, tu vas bien.

- Oui et toi.

Il se pencha vers elle et l’embrassa :

- Je meurs de faim. Tu as quelque chose à me proposer.

- Je sais pas. Je pense que mon frigo est vide.

- On va aller faire des courses ?

- Oui pourquoi pas.

- Chouette. Ça fait longtemps que je n’ai pas fais de lèche-vitrines.

- Chouette, ça veut dire quoi ?

- Çà veut dire que ça nous plait.

- Alors, oui, c’est chouette.

- Je vais prendre une douche. Au fait, où est Lyle.

- Il est sorti.

Parker regarda par la fenêtre. Lyle se trouvait sur la plage et semblait regarder dans le vide.

- Je vais le chercher.

- Je croyais que tu voulais aller sous la douche. Je vais aller le chercher. Prépares-toi.

- Tu es sûr.

- Files, sinon c’est moi qui vais te mettre sous la flotte.

- Frimeur.

Jarod la fixa un moment et se mit à lui courir après. Parker tournait autour de la table de la salle. Mais Jarod la rattrapa alors qu’elle bifurquait vers la chambre.

- Je t’ai eu.

- Je me suis laisser faire.

- Bien sur.

- Tu veux vraiment y aller.

- Oui. Prépares toi.

- Ok. Sarah tu vas t’habiller.

- Oui.

Parker se dirigea vers la salle de bain, Jarod vers la porte et Sarah vers sa chambre.

Quelques minutes plus tard, le téléphone sonna. Sarah qui était prête et seule décrocha :

- Allo ?

- Est-ce que je pourrais parler à Mademoiselle Parker, s’il te plait Sarah. Je suis l’inspecteur Williams.

- Elle est sous la douche.

- Qu’est ce que tu fais ma puce.

- Elle est sortie, je vous la passe.

- C’est le policier.

- Merci.

- Oui ?

- Mademoiselle Parker, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Par laquelle je commence ?

- La bonne.

- Je viens de faire arrêter votre père. Il ne vous fera plus rien.

- Merci mon dieu. Merci, je vous remercie. Et la mauvaise nouvelle ?

- Elle concerne Sarah.

- Et.

- Vous n’avez aucun lien de parenté avec elle. Les services sociaux m’ont demandé de la leur confier.

- Non.

- Je passerai la chercher ce soir. Ça vous laisse le temps de lui en parler.

- Merci.

Parker raccrocha. Elle ne savait pas quoi faire. En passant devant son ordinateur, elle remarqua que quelqu'un lui avait envoyé un message. Elle l'ouvrit et découvrit l'expéditeur. Ses recherches avaient payées. Elle avait retrouvé le parents de Jarod. Ce dernier et Lyle entrèrent au moment où elle coupait son micro. Sarah était plongée dans la télé. Jarod remarqua que Parker n’allait pas bien :

- Qu’est ce qui ne va pas ?

- Je viens d’avoir l’inspecteur Williams, Raines vient de se faire arrêter, il est en prison.

- Mais c’est une bonne nouvelle.

- Oui, mais…………… Jarod, il va venir reprendre Sarah.

- Je me doutais qu’on allait pas te la laisser. Tu vas lui en parler ?

Les yeux de Parker brillaient de plus en plus :

- Je ne sais pas si je pourrai lui en parler.

- Viens là.

Parker se jeta dans ses bras :

- Calmes-toi.

- Je ne veux pas la perdre, Jarod.

- Je sais.

- Qu’est ce qui se passe ? On va pas faire les courses ?

Parker se détacha de Jarod et s’essuya les yeux :

- Si on y va.

De retour chez Parker, avec tous leurs paquets, Parker, Jarod, Lyle et Sarah étaient épuisés. Ils avaient fait toutes les boutiques qu’on pouvait trouver en ville.

Parker avait décidé de parler à Sarah :

- Où ils vont, qu’est ce qui se passe.

- Il faut que l’on parle ma puce.

- Oui.

- Tu ne vas pas pouvoir rester ici.

- Pourquoi ?

- C’est comme ça.

- Tu ne veux pas de moi.

- Si bien sur. Mais tu vois la justice ne fonctionne pas comme ça. Maintenant que tu n’as plus ta maman, ils vont sûrement de mettre chez des gens qui ont l’habitude de s’occuper des enfants.

- Mais moi je ne veux pas partir.

- Et moi je ne veux pas que tu partes.

Parker et Sarah pleuraient toutes les deux :

- Alors, je reste avec toi.

- Tu ne peux pas Sarah.

- Pourquoi Jarod ?

- Parce que, Mademoiselle Parker pourrait avoir des problèmes. On pourrait la mettre en prison.

- Mais non je ne partirais pas.

Sarah se leva et couru s’enfermer dans sa chambre. Parker voulu la rattraper mais Jarod lui saisit le bras.

- Laisses-la. Je crois qu’elle a besoin d’être seule.

- Jarod.

- Ça va bien se passer. Calmes-toi.

Il l’a pris dans ses bras. Tout à coup, quelqu’un sonna à la porte. Lyle alla ouvrir. Sarah sortit de sa chambre. Elle savait qu’on venait la chercher. Elle se jeta dans les bras de Parker. L’inspecteur entra :

- Je ne veux pas partir. Je reste ici.

Elle se cramponnait très fort à Parker :

- Je vois que vous lui en avez parlé.

- Je ne veux pas partir.

- Je pense que le plus rapide sera le mieux. Sarah, tu vas venir avec moi.

- Non.

- Laisser les se dire au revoir.

- Je ne dirai rien je reste là.

- On en a déjà parlé ma puce, tu ne peux pas rester.

- Tu ne veux pas de moi.

- Ecoutes, je t’aime, et je ferai tout ce que je peux pour te faire revenir, mais pour l’instant tu ne peux pas.

- Non.

L’inspecteur s’approcha de Parker. Il attrapa Sarah par les épaules. Elle se mit à crier :

- Non.

- Jarod.

- Lâchez-là.

Parker retenait Sarah :

- Lâches-là. Parker.

Jarod essayait de les séparer. Il y parvient et Sarah hurla. Parker luttait pour se défaire de l’étreinte de Jarod, mais il la tenait fortement. Lyle apporta le sac de Sarah et l’inspecteur quitta la maison avec Sarah toujours hurlante.

Parker était désemparée. Jarod n’arrivait pas à la calmer et Lyle lui ne savait pas quoi faire. Au bout d’une heure elle finit par s’endormir.