La Fin

Une semaine avait passé depuis que Parker s’était fait tirer dessus.

Elle avait quitté l’hôpital il y avait deux jours de ça et était rentrée chez elle avec Lyle et Sarah. D’après ce qu’elle savait Raines avait été libéré pour manque de preuve. Elle était couchée quand quelqu’un sonna à la porte. Elle espérait que se soit Jarod car elle n’avait pas eu de nouvelles. Elle écouta. C’était Sydney et Broots.

Parker se leva, passa une robe de chambre et sortit.

Elle passa devant la chambre où dormais Sarah et vit qu’elle était profondément endormie. Elle aperçu Broots :

- Et bien je vois que pendant mon séjour à l’hôpital votre goût en matière de fringue ne c’est pas amélioré.

- Bonjour.

- Mademoiselle Parker comment vous sentez-vous.

- Ça peut aller et vous ?

- Tout va bien. Votre père est furieux.

- Vous m’en voyez ravie.

- Est-ce que l’un d’entre vous a eu …………… des nouvelles de…………

- Jarod ?

- Oui

- Non aucunes nouvelles.

- Broots ?

- Non plus.

- Pourquoi toutes ces questions sur Jarod ?

- Pour rien.

- Pour rien. S’il n’avait pas été là, tu serai morte. En plus, je trouve normal qu’elle veuille savoir ce qu’est devenu l’homme qu’elle aime.

- Lyle

- De quoi est ce que vous parlez ?

- De Parker et Jarod, de leur histoire d’amour, je vous assure qu’ils sont ensemble.

- C’est vrai ce qu’il dit Mademoiselle Parker.

- Et bien……………… oui. Qu’est que vous voulez que je vous dise c’est comme ça. Je ……………

Elle fut coupée par le téléphone. Elle alla décrocher. C’était Jarod.

- Parker. Salut comment tu vas.

- Ça va et toi ?

- Je suis content de te trouver chez toi.

- Oui et toi tu es où.

- Je pense que ce n’est pas une bonne idée que je te le dise.

- Tu as raison. Quand est ce que tu comptes réapparaître ?

- Bientôt.

- Promis.

- Je te le promets. Je te laisse Bye.

- Salut.

- Il va bien ?

- Oui.

- Mademoiselle Parker.

- Bonjour ma puce. Tu vas bien.

- Oui.

- Sydney, Broots, je vous présente Sarah. Sarah c’est Sydney et Broots. Ce sont des amis. Tu n’as pas à avoir peur.

- Bonjour.

- Bonjour.

- Tu as faim ?

- Oui.

- Viens. Sydney, Broots, un café ?

- Oui, merci.

- Avec plaisir.

Parker servit un café à Sydney et Broots et fit déjeuner Sarah. Lyle était sorti et au bout d’une heure quelqu’un frappa à la porte. Parker se leva et alla ouvrir. C’était Jarod. Parker le prit dans ses bras :

- Tu vas bien.

- Oui ça va.

Ils s’embrassèrent tendrement :

- Tu m’as manqué.

- Toi aussi Jarod. On est pas tous seuls.

Elle se détacha de Jarod laissant apparaître Sydney :

- Bonjour Sydney.

- Bonjour Jarod

- A ce que je vois, il n’y a pas que moi qui aime les petites siestes crapuleuses avec une femme tout en jambe, aimant le cuir avec des ongles bien tranchant et une langue plus aiguisée encore.

- Taisez-vous.

- De quoi il parle ?

- De rien. Tu m’invites où je reste là.

- Entres, je t’en prie. Merci

Jarod passa devant Parker sans la quitter des yeux. Il n’avait qu’une envie c’était de se retrouver seul avec elle. Mais il le savait ce moment n’était pas près d’arriver. Sarah avait aperçu Jarod et était venu lui dire bonjour. Parker referma la porte. Elle semblait préoccupée :

- Ca va pas Mademoiselle Parker ?

- Si mais, Jarod, tu crois que c’est une bonne chose que tu sois venu.

- Je croyais que tu voulais me voir ?

- Oui, bien sûr, mais tu sais que Raines peut débarquer à tout moment.

- Je prends le risque.

- Nous on va vous laisser. Vous venez Broots.

- Oui, bonne journée Mademoiselle Parker.

- Au revoir.

Sydney Broots quittèrent la maison de Parker :

- Tu veux boire quelque chose.

- Non merci. Viens là.

Il avait tendu sa mais en direction de Parker. Elle s’approcha de lui. C’était la première fois qu’ils étaient seuls aussi longtemps :

- Tu sais, je suis pas très rassurée. Si jamais ils débarquent, je ne serai pas en mesure de te défendre.

- Tu sais, je suis un grand garçon.

- Je sais.

- Qu’est ce que tu comptes faire, toi.

- A propos de quoi, du Centre ?

- Oui.

- Je ne sais pas, vider mon bureau, peut-être.

- Alors c’est moi qui va avoir la trouille.

- Pourquoi ?

- Parce que toutes les personnes qui ont voulu quitter le Centre sont mortes, et pas de mort naturelle.

- Je sais, mais ces personnes n’étaient pas moi.

- Oui, ça c’est sûr, tu es unique en ton genre.

- Tu veux dire quoi par là. Au fait qu’est ce qu’à voulu dire Broots tout à l’heure.

- Rien c’est une histoire entre nous…………

- Mademoiselle Parker, Jarod. C’est Papa Raines qui est là. Il a fait du mal à Monsieur Lyle.

- Jarod caches-toi.

Parker vérifia que Jarod ne risquai rien et dit à Sarah de rester à l’intérieur et sortit par derrière. Elle vit deux nettoyeurs rouer Lyle de coups. Raines contemplait la scène et souriait. Parker accourut aussi vite qu’elle pouvait. La douleur se faisait parfois souffrir mais là il y avait un problème plus important à régler :

- Arrêtez, vous allez le tuer.

Elle s’arrêta et aida Lyle à se relever.

- Tu vas bien, tu peux marcher. Je vous conseille de rester à distance.

Elle passa le bras de Lyle autour de son cou et retourna à la maison.

Lyle était vraiment mal. Parker avait décidé de l’amener à l’hôpital. Elle pensait qu’il avait des côtes cassées. Mais les radios n’avaient rien montré. Ils se trouvaient maintenant au commissariat. Sarah semblait fatiguée. Parker voulait faire quelque chose. Elle ne pouvait plus supporter que Raines s’en sorte à chaque fois. En plus si elle parvenait à le faire enfermer, Jarod serait un peu plus libre. Elle faisait d’une pierre deux coups.

L’inspecteur semblait ailleurs :

- S’il vous plait, nous voulons porter plainte.

- Oui.

- Mon frère c’est fait mettre à tabac.

- Vous savez qui lui a fait ça ?

- Oui, mon père.

- Son nom.

- Le Docteur William Raines. Il travaille dans le complexe qui est en dehors de la ville, Le Centre. Il est responsable du kidnapping que nombreux enfants.

- Et ces enfants étaient enlevés pour quoi ?

- Les enfants sont des génies. Ils sont utilisés pour faire des simulations, pour résoudre des problèmes.

- Rien que ça ?

- Je sais que ça paraît inconcevable mais vous savez, si je commence à parler du Centre j’en ai pour toute la journée.

- C’est un endroit très bizarre.

- Je ne vous le fais pas dire.

- Alors où peut-on le trouver ce monstre ?

- Au Centre bien sûr. Vous voulez que je vous y emmène ?

- Avec plaisir.

- Mademoiselle Parker, on va pas retourner au Centre. Je veux pas.

- T’en fais pas ma puce, on fait juste une petite visite.

- Promis.

- Je te le promets. Lyle viens. On y va.

- Je veux pas y aller.

- Je sais. Tu préfère rentrer tout seul ?

- Non.

Elle se leva tenant Sarah par la main. Elle tendit son autre main, chose qu’elle n’aurait jamais fait il y a quelques jours, et Lyle l’attrapa et se leva.