La Fin

Parker dormait quand ils entrèrent à nouveau dans la chambre. Elle fut réveillée presque aussi tôt :

- Qu’est ce que vous faites ici ?

- On ne voulait pas te laisser Mademoiselle Parker. J’avais peur sans toi.

- On ne voulait pas te laisser seule.

- Je suis une grande fille, j’aurais pu me débrouiller toute seule.

- Mademoiselle Parker j’ai envie de faire pipi.

- Lyle est ce que tu peux l’amener s’il te plait.

- Bien sûr, tu viens.

- On revient.

- Vas ma puce.

- Elle est adorable.

- Oui, je sais. Tu ne devrais pas rester ici.

- Je fais ce que je veux.

- Oui ça je sais. Qu’est ce que tu penses de Lyle ? C’est bizarre.

- Oui, mais je l’ai trouvé en effet bien différent de ce qu’il était avant.

Parker faisait la grimace :

- Ca va.

- Oui.

- Est-ce que tu peux pour une fois montrer que tu es un être humain comme les autres ?

- Je vais bien.

- Ok.

- Tu peux me parler de ton père ?

- Arrêtes.

- Tu vois bien.

- Ok. Je suis à bout, je veux que tout s’arrête. En particulier avec toi.

- C’est à dire. Je veux te laisser tranquille.

- Ça tu me l’as déjà dit. Et qu’en est-il de nous ?

- Qu’est ce que tu veux dire,

- Je crois que tu le sais.

- Arrêtes.

- Ne je n’ai pas envie. Il faut que l’on parle tous les deux. Tu te souviens de l’explosion dans le métro ?

- Oui.

- Et bien avant cette explosion, je voyais une fille, Zoé.

- Jarod.

- Laisses-moi finir. Je ……… je n’y pense plus, en particulier depuis Carthis.

Parker était du plus en plus gênée. Elle savait où il voulait en venir.

Il lui attrapa les épaules.

- Arrêtes, tu me fais mal.

- Ecoutes moi.

- Jarod.

Jarod se pencha sur Parker et l’embrassa. Parker essaya de le repousser pendant quelques instant puis se laissa faire.

Jarod se détacha de Parker et la regarda dans les yeux. Ils restèrent dans cette position un long moment puis Jarod passa ses doigts dans les cheveux de Parker. Bien qu’elle était hospitalisée et qu’elle avait un trou dans l’abdomen elle ne s’était jamais sentit aussi bien depuis……… elle ne s’était jamais sentie aussi bien.

- Tu te sens bien.

- Oui.

Lyle et Sarah entrèrent à ce moment là. La petite semblait aller mieux. Elle grimpa sur le lit et regarda Parker dans les yeux :

- Tu as encore mal ?

- Je vais mieux ma puce.

- Je suis contente.

- Sarah tu viens, on va laisser mademoiselle Parker se reposer.

- Non, restez.

- Je croyais que tu ne voulais pas que je reste dans les parages.

- Oui, mais les choses ont changé depuis tout à l’heure, il me semble non.

- De quoi est ce que vous parlez ?

- Rien laisses tomber, Lyle. J’en ai marre d’être dans ce lit. Lyle est ce que tu peux voir si y a un médecin dans le couloir. Jarod, tu penses que je peux sortir.

- On peut toujours poser la question.

- Merci.

Ils se regardèrent tous les deux en même temps et se mirent à rire.

Ils étaient tous sortis. Le soleil brillait fort dans le ciel. Sarah était assise sur les genoux de Parker. Elle faisait attention de ne pas toucher le bobo comme elle l’appelait de Parker. Devant l’hôpital, il y avait une petite aire de jeux et Sarah avait demandé si elle pouvait aller jouer. Lyle qui semblait s’être attaché à la petite l’avait accompagnée. Jarod et Parker étaient donc restés seuls. L’ambiance était calme. Il s’était penché vers elle et l’avait embrassée. Elle avait attrapé ses mains. Leurs doigts s’étaient entrelacés. Ils donnaient l’impression d’être ensembles depuis plusieurs mois.

Mais tout à coup, l’expression de Parker se figea. Jarod se retourna. Un groupe de nettoyeurs envahissait les lieux Parker appela Lyle. Ce dernier accouru avec Sarah dans les bras. Elle avait vu Raines et c’était mis à pleurer :

- Jarod, il ne faut pas que tu restes ici, sauves toi.

- D’accord, je te téléphone.

- Files.

Il embrassa à nouveau Parker ce qui provoqua chez Lyle un regard d’étonnement. Certains nettoyeurs avaient commencé à courser Jarod. Parker savait que Jarod était déjà loin. Lyle se rapprocha de Parker comme pour la protéger. Il était vraiment différent depuis qu’on lui avait enlevé cette puce :

- Qu’est ce que c’est que cette histoire ?

- Vous pensez pouvoir le ramener encore une fois au Centre, je crois que vous rêvez. Jarod est déjà loin.

- Et cela c’est grâce à toi.

- Oui et j’en suis fière. Lyle je commence à être fatiguée est ce que tu peux me ramener dans ma chambre.

- Oui.

- Tu viens ma puce.

Parker tendit ces bras à Sarah qui s’assit sur ses genoux.

- Tu penses qu’elle va pouvoir rester avec toi ?

- Cette fille ne retournera jamais au Centre. Je lui en ai fait la promesse.

- Attrapez-la.

- Non, au secours, lâchez-moi.

- Aie.

Parker avait reçu un coup dans le ventre. Lyle qui avait vu ce qui c’était passé se jeta sur le nettoyeur qui essayait d’arracher Sarah des bras de Parker. Les cris de Sarah avaient attiré du monde. Ils avaient appelé la sécurité de l’hôpital qui arrivait :

- Que se passe t’il ici ?

- Sarah calmes-toi personne ne va t’emmener.

- Madame, vous saignez.

- Ma blessure a du se rouvrir. Je vais remonter. Vous………… devriez appeler la police. Cet homme est responsable d’un meurtre.

- Quel meurtre ?

- Celui de la dame que Mademoiselle Parker a dit que c’était ma maman.

- Qu’est ce que vous attendez, attrapez la petite ?

- Ne touchez pas à cette enfant. Nous allons tirer cette affaire au clair. Madame, est ce que ça va.

Parker avait été prise de vertiges.

- Parker, qu’est ce qui t’arrive.

- On va la remonter dans sa chambre. Elle a besoin de voir un médecin.

- Lyle tu t’occupes de Sarah.

- Bien sûr.